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Démystifier les mythes

Mythe

« Seules les femmes vivent de la violence conjugale »
Toute personne peut vivre de la conjugale.

La violence conjugale n’a pas de sexe, de genre, d’âge, d’ethnie, de statut social, de religion et de classe économique.

Mythe

« Si ce n’est pas physique, ce n’est pas vraiment de la violence conjugale »
Il existe plusieurs autres formes de violence et celles-ci sont toutes légitimes. Une personne peut vivre un seul type de violence comme elle peut en vivre plusieurs simultanément. Il existe plusieurs autres formes de violence et celles-ci sont toutes légitimes. Une personne peut vivre un seul type de violence comme elle peut en vivre plusieurs simultanément.

Aussi, bien que la loi ne catégorise pas la violence conjugale comme étant un crime en soi, plusieurs actes violents commis dans un contexte conjugal sont des crimes et ceux-ci sont inscrits dans le Code criminel.

Mythe

« La violence conjugale, il n’y en a pas tant que ça »
Il est impossible d’avoir des données qui reflètent la réalité, car beaucoup d’infractions commises ne sont pas déclarées. Toutefois, selon le rapport d’activité de la Fédération des maisons d’hébergements pour femmes (FMHF), dont nous sommes membres, voici quelques données ressorties:

Au cours de l’année 2021-2022, les maisons d’hébergement membres de la FMHF ont accueilli et accompagné :

• 2 444 femmes et 1 496 enfants dans les maisons de 1re étape 332 femmes et 115 enfants dans les maisons de 2e étape

• 4 778 femmes et 889 enfants dans le cadre de leurs services externes

• Faute de places disponibles, les maisons ont dû refuser des demandes d’hébergement à 5 792 reprises pour des femmes et à 1 497 reprises pour des enfants

Selon SOS violence conjugale, il y aurait 20 morts liées à la violence conjugale à ce jour pour l’année 2022 (20 octobre 2022).

Mythe

« Elle devrait juste quitter si c’était si grave que ça »
Bien que cela puisse paraître simple de quitter un partenaire violent, chaque femme a son parcours de vie. Toutes les situations sont différentes, mais la violence reste inacceptable.

Plusieurs enjeux peuvent inciter la femme à rester dans une relation malsaine, par exemple, la peur des représailles, le souci des enfants, sa situation financière, la religion, la phase de la lune de miel, la culture, la pression de son entourage… pour n’en nommer que quelques-uns.

Ceci répond au mythe de la bonne victime.

Mythe

« Une fois qu’elle quittera, la violence s’arrêtera »
À la suite d’une séparation, la violence peut se modifier, s’intensifier ou apparaître. Les formes de violence (psychologique, physique, spirituelle, verbale, sexuelle, économique, sociale) sont présentes et peuvent même se rendre à l’homicide.

C’est ce qu’on appelle la violence post-séparation.